La nuit des temps

Second opus des critiques littéraires avec de la science-fiction : La nuit des temps de René Barjavel.

La nuit des temps, René Barjavel

La nuit des temps

Cela faisait longtemps que j’avais l’intention de le lire après avoir entendu de bons échos et surtout en tant que référence du monde de la SF.

Et bien le moins que je puisse dire c’est que je n’ai pas été déçu du tout. Bien qu’il fut écrit entre 1966 et 1968, le roman ne souffre ni d’anachronisme majeur ni ne semble vieillot au niveau des technologies narrées. De plus l’histoire est très originale, très prenante… ou plutôt passionnante.

Tout débute avec la découverte en Antarctique par une expédition française de scientifiques d’un signal émis apparemment depuis une profondeur de presque 1000 mètres de glace. L’invraisemblance d’un tel phénomène va pousser la communauté scientifique mondiale à creuser un puits pour attendre la source de ce signal. Ce qu’il vont y découvrir dépasse l’entendement et va bouleverser l’image que l’homme se fait de l’humanité. C’est aussi une histoire d’amour entre deux amants érigés au rang de mythe : Élea et Païkan.

L’histoire est vraiment belle, passionnante et est si bien menée qu’elle en devient vraisemblable et nous pousse nous aussi, lecteurs, à espérer que cela puisse être vrai, à espérer une telle découverte qui bouleverserait l’humanité toute entière.

Enfin, sans en dévoiler trop, je voudrais mettre en lumière l’analogie qu’il serait possible de faire aujourd’hui entre l’équation de Zoran du livre et les recherches récentes et ultra-fondamentales autour d’une hypothétique énergie du vide. Barjavel serait-il un visionnaire très en avance sur la science ? L’avenir nous le dira peut-être…

Home Sweet Home

Ça y est déjà, je suis de retour en France à l’issue de mon voyage de 3 semaines aux States, de retour avec des tonnes de souvenirs exceptionnels, une montagne de photos, des heures de film et un décalage horaire (du à la plus courte nuit blanche possible avec un vol de 14h effectif mais un décalage de 23h entre l’heure locale de départ et celle d’arrivée) qui me fait écrire cet article à 3h30 du matin pleinement réveillé ^^

Pour ce billet rapide pas encore grand chose hormis l’annonce d’un récit de voyage agrémenté de photos dans un futur proche. Juste le temps de le rédiger, de sortir les photos et de tout mettre en forme.

Entre temps j’ai à remplir et renvoyer rapidement le dossier que Supélec m’avait envoyé, bref la destination pour l’an prochain est bien définitive.
A propos si vous connaissez et/ou vous serez/êtes des élèves de Supélec signalez-vous 😉

A bientôt.

Gif sur Yvette

Bon ca fait un moment que je n’ai pas donné de news… Je pensais pouvoir dégager un peu de temps libre par ci par là pour vous tenir au courant de mon voyage mais en fait pas vraiment. Désolé.

Entre temps j’ai eu la confirmation tant attendue pour mon avenir : je vais à Supélec, campus de Gif-sur-Yvette. Je peux dire que je suis super content de quitter enfin la prépa avec une si belle affectation =D

Mais je vous laisse déjà, les folies de Las Vegas m’appellent… à bientôt.

Hygiène de l’assassin, Amélie Nothomb

Après les critiques cinématographiques voici celles littéraires avec le dernier roman que je viens de finir : Hygiène de l’assassin, d’Amélie Nothomb.

Hygiène de l'assassin

Hygiène de l'assassin

C’est l’histoire d’un vieil écrivain, Prétextat Tach, qui s’apprend atteint d’un cancer incurable et extrêmement rare et dont il ne reste plus que deux mois à vivre. L’annonce de sa mort prochaine attire l’attention de tous les média sur lui et il reçoit de très nombreuses demandes d’interview. Le vieil excentrique n’accordera ce « privilège » qu’à cinq journalistes. Il enverra promener les quatre premiers mais le cinquième lui tiendra tête dans une joute verbale intense, cynique, logique, psychologique, meurtrière…

Alors voilà, ce qui m’a plu ici c’est l’originalité de l’écriture, de la forme et de l’histoire. Je tiens à préciser que c’est le premier roman d’Amélie Nothomb que j’ai lu, après me l’être fait conseillé il y a bien longtemps.

Le roman n’est constitué presque exclusivement que de dialogues et c’est précisément ce qui fait l’âme de ce livre. Le duel qui y est mené ne peut pas avoir plus d’intensité que sous cette forme d’écriture. Les changements qui touchent les deux personnages y sont ainsi continus, imperceptibles mais inéluctables.

Je ne peux pas en dire beaucoup sans en dévoiler plus et conclurai donc sur ma recommandation de ce livre qui, sans rester parmi ceux qui m’ont le plus marqué, reste une lecture prenante qu’on lâche difficilement avant d’avoir atteint la fin.

Pas de note, ainsi que pour toutes les critiques littéraires que je ferai, du fait des trop multiples sensibilités entre chacun dans le domaine des livres et que je trouve difficile de noter les livres à proprement parler.

Résultats des concours

Comme tout taupin le sait, les résultats des concours sont tombés il y a quelques jours. Ceux-ci se composent des notes, moyenne et total de points ainsi que du précieux rang si l’on est classé.

Les propositions d’admission sont pas encore connues mais la donnée du rang ainsi que des statistiques des 9 dernières années (http://www.scei-concours.fr/cadre_statistique.htm) permet de spéculer sur l’école de notre liste de vœux qui a le plus de chances d’être proposée.

En ce qui me concerne les notes confirment les impressions des oraux, à savoir plantage total aux Mines et réussite surprenante à Centrale.

Pour les Mines, entre la question de cours de 1ère année en physique (*) sur laquelle j’ai totalement séché et l’exo improbable des maths (**) sur lequel j’ai bloqué totalement au tableau (au sens propre : ne rien savoir écrire…) cette double malchance n’a pas pu être rattrapée par le reste des notes (il n’y en a pas des masses aux Mines en plus).
Bref plantage total : 6 en maths, 5 en physique, 9 en allemand et 6 en anglais (!? sur cette dernière)
Bilan : classé 688ème, bien loin des minimums requis pour avoir le moindre espoir d’intégrer l’une des écoles qui m’intéressaient.

Heureusement la malchance n’a pas frappé sur deux concours différents et, tout comme à l’écrit (voir article du 8 juin), j’ai été très agréablement surpris de mes oraux de Centrale-Supélec.

Concours Points Barre Résultat Classement
Supélec 1957.3 1571.0 Classé 102
EC Lyon 2114.6 1704.0 Classé 78
EC Lille 2026.6 1523.0 Classé 71

Encore une fois les résultats ont dépassé toutes mes attentes et au vu des statistiques des années précédentes et de ma liste de vœux je peux assez raisonnablement supposer que Supélec Gif sera ma destination pour la rentrée.

Résultats définitifs dans 1,5 jour.

(*) : Question de cours sur le système de deux points matériels isolés, réduction du problème à un corps, mobile réduit, masse réduite, trajectoire du mobile réduit, énergie cinétique barycentrique, moment cinétique barycentrique… etc. Bref tout ressortir et redémontrer. Or s’il y a bien un cours que j’aurais jamais repensé à réviser c’est celui-ci, déjà que j’ai pas vraiment révisé la 1ère année, mais alors ce cours là…

(**) : 2 exos, le premier sur de l’algèbre théorique de projecteurs en dimension infinie (encore tentable celui-là). Mais le second portait sur une point de cours fait à la va-vite avant les écrits et non revu pendant la préparation d’oraux : les formes différentielles. Et la question sur laquelle j’ai bloqué (et là je reconnais je ne connaissais pas mon cours sur ce point) : est-ce que la forme différentielle donnée par l’examinateur est exacte (1ère question de l’exo en +). Je suis resté bloqué là jusqu’à la fin de l’heure…