Hygiène de l’assassin, Amélie Nothomb
Après les critiques cinématographiques voici celles littéraires avec le dernier roman que je viens de finir : Hygiène de l’assassin, d’Amélie Nothomb.
C’est l’histoire d’un vieil écrivain, Prétextat Tach, qui s’apprend atteint d’un cancer incurable et extrêmement rare et dont il ne reste plus que deux mois à vivre. L’annonce de sa mort prochaine attire l’attention de tous les média sur lui et il reçoit de très nombreuses demandes d’interview. Le vieil excentrique n’accordera ce « privilège » qu’à cinq journalistes. Il enverra promener les quatre premiers mais le cinquième lui tiendra tête dans une joute verbale intense, cynique, logique, psychologique, meurtrière…
Alors voilà, ce qui m’a plu ici c’est l’originalité de l’écriture, de la forme et de l’histoire. Je tiens à préciser que c’est le premier roman d’Amélie Nothomb que j’ai lu, après me l’être fait conseillé il y a bien longtemps.
Le roman n’est constitué presque exclusivement que de dialogues et c’est précisément ce qui fait l’âme de ce livre. Le duel qui y est mené ne peut pas avoir plus d’intensité que sous cette forme d’écriture. Les changements qui touchent les deux personnages y sont ainsi continus, imperceptibles mais inéluctables.
Je ne peux pas en dire beaucoup sans en dévoiler plus et conclurai donc sur ma recommandation de ce livre qui, sans rester parmi ceux qui m’ont le plus marqué, reste une lecture prenante qu’on lâche difficilement avant d’avoir atteint la fin.
Pas de note, ainsi que pour toutes les critiques littéraires que je ferai, du fait des trop multiples sensibilités entre chacun dans le domaine des livres et que je trouve difficile de noter les livres à proprement parler.